Théories de l’apprentissage

SKINNER : BEHAVIORISME
Apprendre, c’est transmettre
Skinner explique que l’animal modifie son comportement en fonction des conséquences que celui-ci engendre. Il est à l’origine de la théorie du conditionnement opérant. Dans cette théorie, il décrit un sujet actif, qui apprend en recevant des renforcements et en observant les conséquences de ses actes.

CHOMSKY : COGNITIVISME
Apprendre, c’est traiter de l’information
Chomsky émet l’hypothèse selon laquelle la pensée est analogue à un processus de traitement de l’information, cadre théorique qui s’est opposé, dans les années 1950, au béhaviorisme. La notion de cognition (= connaissance) y est centrale. Il cherche à comprendre la genèse du fonctionnement du cerveau.

PIAGET : CONSTRUCTIVISME
Apprendre, c’est construire
Pour Piaget, l’environnement social n’influence que peu le développement cognitif. Le rôle du langage est secondaire dans le développement de la connaissance. La pensée se construit par de grandes étapes qu’il appelle des stades. Un stade doit avoir lieu avant qu’un autre puisse se mettre en place.
– Le stade sensori-moteur (de la naissance à environ 2 ans) : développement et coordination des capacités sensorielles et motrices du bébé
Le stade pré-opératoire (de 2 à 7 ans) :
acquisitions de l’enfant au niveau de la fonction symbolique (notamment langage). Mais toujours égocentrique.
– Le Stade opératoire concret (7 – 12 ans) :
Les théories de l’esprit de l’enfant deviennent plus subtiles. Capacité d’abstraction mais avec un besoin de recourir au concret.
– Le stade formel (12 – 16 ans) :
L’enfant ou adolescent commence à raisonner sur de l’abstrait.
Les connaissances ne sont pas une simple copie de la réalité, mais une (re)construction de celle-ci.

VYGOTSKY : SOCIO-CONSTRUCTIVIME
Apprendre, c’est échanger
Vygotsky considère que l’enfant grandit en interaction étroite avec 2 aspects de la culture : les outils qu’elle produit (langage écrit et oral) et les interactions sociales (entre adultes et enfants, et entre enfants).
Pour lui,  l’appropriation de connaissances est directement issue des rapports sociaux, médiatisés par le langage et la culture.
Le socio-constructivisme est centré sur l’apprenant. L’élève apprend par l’intermédiaire de ses représentations initiales.
Il a mis en évidence une zone proximale de développement (ZPD).

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